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Nos archives dans le besoin d'identification

De nombreuses archives restent sans identification que ce soit par rapport à leur localisation, leur auteur ou encore leur date. Si vous détenez plus d'informations à leur sujet, n'hésitez pas à nous aider en nous partageant vos connaissances.

Nos photographies non identifiées
 
  • Collectage de savoir-faire : la bauge en pays de Rennes
    6s : la première question est coupée : " Comment travailliez-vous à ce moment-là?". - M. Loret mentionne son apprentissage du métier de maçon auprès de son père entre 1944 et 1946, période après laquelle il ne se souvient pas avoir vu de chantiers de construction en terre : le retour des matériaux modernes après la libération rend le coût des chantiers traditionnels trop élevé en main d'oeuvre. M. Loret indique n'avoir construit que des bâtiments agricoles tout en précisant que les procédés sont les mêmes que pour les bâtiments d'habitation, exceptés les ouvertures. Il décrit les anciens systèmes d'encadrement en bois qu'il a observé lors de chantiers d'agrandissement d'ouverture. Il émet quelques considérations sur la valeur des anciennes pratiques par rapport aux nouvelles, notamment sur leur temporalité plus lente. 8m30s : Les enquêteuses invitent M. Loret à parler des fondations, des murs de soubassement en pierre et de la levée des murs de terre des maisons de pisé (sic). - M. Loret décrit le chantier type étape par étape, en indiquant la façon de poser les pierres, de se procurer la terre et de la préparer, puis d'ériger une levée et de la tailler (ou la parer) à l'aide d'une parroire, en précisant ses dimensions (50 cm de large et 60cm de haut environ) et le temps de séchage (15 jours). Contient aussi quelques considérations sur la valeur émotionnelle et patrimoniale de ce savoir-faire. 15m02s : Une enquêteuse aborde la question de la saisonnalité, puis est posée la question des outils du maçon. - M. Loret indique la temporalité du chantier à l'échelle de l'année (pendant la belle saison) et de la journée (pas les jours de pluie). Il décrit l'utiilsation du boucard, sorte de pioche à deux têtes qui sert à ameublir et travailler la terre jusqu'à ce qu'elle prenne la consistance adéquate. Il décrit les étapes qui permettent l'élaboration des mottées, et sur les demandes des enquêteuses, donne des précisions spatiales sur le déroulement de l'étape particulière qui concerne la préparation de la terre de la première levée. 26m23s : Les enquêteuses poursuivent l'entretien sur le procédé d'élaboration d'une mottée. - M. Loret décrit dans le détail le procédé d'incorporation de la paille à la terre, couche après couche. Il explique le sens du mot gallo "paisser" / "dépaisser" (coller / décoller) pour décrire l'opération consistant à prélever une à une les couches préparées pour faire la levée du mur proprement dit. Il revient ensuite sur l'opération de tailler (ou parer) la levée qui doit être faite avant de faire la levée suivante, et sur le nom donné à cette technique (ou ce matériau) de construction, la "daube", aussi appelée "bauge" à Redon. Une digression a lieu sur les constructions en terre du Maroc, mises en comparaison avec celles de Loudéac. 35m31s : Dans le flux de la conversation, l'entretien aborde d'autres actions de la maçonnerie en terre : le battage du mur et l'intervention du charpentier pour la pose des encadrements d'ouvertures et de la charpente. - M. Loret décrit la façon dont les poutres étaient encastrées dans le mur de terre. S'ensuivent des considérations sur la technicité de l'opération de la levée qui était réservée aux plus expérimentés. M. Loret se souvient avoir réalisé la levée d'un pignon de la grange de Caloeuvre à Betton alors que le camp de Fouillard était bombardé par les Américains. Sur la demande d'une enquêteuse, il décrit l'organisation du travail, la simultanéité des chantiers du fait des temps de séchage, dont certains en maçonnerie conventionnelle, et la façon de monter des échafaudages. 45m52s : Une enquêteuse aborde la question des finitions et des enduits. - M. Loret indique que la pratique d'enduire les extérieurs n'étaient pas très répandue, mais qu'il a fait des enduits intérieurs avec un mélange de sable et de chaux grasse éteinte. Des pratiques mixtes sont décrites, comme l'utilisation d'un grillage en métal galvanisé pour servir d'accroche à un enduit extérieur chaux-sable. M. Loret décrit l'opération de jeti à l'aide d'un balai de branches, action que reproduit à présent la tyrolienne. Une discussion a lieu entre les enquêteuses et M. Loret sur des considérations esthétiques et sur la plus grande application des ouvriers anciens. Sur interrogation des enquêteuses, M. Loret dit n'avoir jamais utilisé d'autres matériaux d'enduits, ni des poils d'animaux mais qu'il connait l'existence de cette pratique. Une enquêteuse déclare connaître un maçon de Médréac, M. Guenroc, qui s'approvisionnait en poils auprès des équarisseurs. 52m10s : Une enquêteuse expose un projet d'atelier que TB souhaite organiser en parallèle d'une exposition "Architecture de terre " à la Maison de la Culture [de Rennes], initialement présentée au Musée Beaubourg. Elle demande à l'enquêté s'il serait prêt à encadrer le chantier et à montrer les gestes du travail. Le lieu du chantier est donné (le jardin d'une adhérente à Cesson) et les intervenants discutent des modalités (réalisation d'un bâtiment complet ou seulement d'un angle de mur, réalisation des fondations par un artisan externe ou par l'enquêté, etc).
  • Interview de Suzanne Fenard, fondatrice de Tiez Breiz - Maisons et Paysages de Bretagne - Émission La Vie de Radio Armorique
    59s : La journaliste interroge Suzanne Fenard sur la naissance de sa vocation. - Suzanne Fenard aborde l'importance du soutien de sa famille, la première restauration qu'elle a mené sur son propre domicile, le prix reçu pour cette restauration qui l'a conduit à devenir déléguée en Bretagne pour Maisons Paysannes de France. Suzanne Fenard évoque son implication à plein temps pour l'association depuis janvier 1978. 8m14s : La journaliste interroge Suzanne Fenard sur les buts et les modes d'actions de Tiez Breiz. - Suzanne Fenard met en avant les moyens employés pour sensibiliser et mobiliser les particuliers et les pouvoirs publics sur l'architecture rurale. Elle indique les différents services fournis aux adhérents (conseils, promenades d'études, réunions de travail et d'information) et au grand public (permanence hebdomadaire). 16m24s : La journaliste interroge Suzanne Fenard sur le savoir-faire des artisans. - Suzanne Fenard alerte sur la perte du savoir-faire et la méconnaissance de certains artisans des techniques anciennes. Elle invite à adopter une attitude d'observation des bâtis existants pour mener de bonnes restaurations. 23m57s : La journaliste interroge Suzanne Fenard sur la définition d'une maison paysanne. - Suzanne Fenard cite Alfred Cayla, fondateur de MPF. Elle compare les maisons paysannes à des livres ouverts sur l'histoire, les techniques, la géologie d'un pays. Elle donne ensuite les principes de base d'une bonne pratique de restauration : respect des volumes originels, des proportions entre pleins et vides, des matériaux naturels du pays. 33m54s : La journaliste interroge Suzanne Fenard sur le rapport des paysans à leurs maisons paysannes. - Suzanne Fenard aborde le travail de sensibilisation auprès des paysans qui sont attachés à leur maison familiale et regrette l'idée selon laquelle les paysans vivraient dans des conditions "innommables". Elle revendique la possibilité d'apporter le confort moderne dans ces maisons, selon les souhaits légitimes des femmes d'agriculteurs, et veut convaincre de la valeur économique de ces patrimoines. Elle indique que Tiez Breiz organise des visites des chantiers de restauration réussie. 38m38s : La journaliste interroge Suzanne Fenard sur la spécificité de la Bretagne en ce qui concerne les restaurations de bâti ancien. - Suzanne Fenard oppose l'image stéréotypée de la maison de granit blanche à ardoises à la diversité des couleurs, des matériaux et des architectures de la Bretagne : les chaumières du Morbihan, les schistes, les grès, la terre, etc. Elle cite le professeur Mussat, auteur d'un article de la revue Tiez Breiz. Elle mentionne l'architecture des pays de Cancale, de Redon, de Rennes, de Bécherel, du Fougeray. Tout en abordant la spécificité de la couleur blanche des murs chaulés, notamment en Brière, elle estime que la généralisation de la couleur blanche en Bretagne, notamment sur le littoral, est récente. Elle énumère les schistes violets de Montfort, le rose de Concoret, les schistes bleus du bassin de Rennes, la couleur dorée de ses argiles et ses limons, le granit beige du Finistère. Elle vante l'harmonie des tons et des couleurs des maisons avec le ciel et la végétation, parle de maisons "modestes" et "sages". 50m33s : La journaliste interroge Suzanne Fenard sur le risque de passéisme et conclut en l'invitant à donner les informations générales sur l'association : mode d'adhésion et lieu de la permanence (Cafétéria du Champ de Mars à Rennes, le premier lundi de chaque mois). - Suzanne Fenard indique s'intéresser à égalité aux architectures anciennes et contemporaines. Elle exhorte à s'inspirer aujourd'hui des qualités de l'architecture ancienne : la sagesse de son implantation et de ses volumes, sa modestie, la couleur et l'harmonie. Elle mentionne enfin sa "bible" : La Maison de Pays (Fontaine, René).
  • Sensibilisation des élèves d'une classe de CM1-CM2 de Médréac au bâti ancien et visite d'une maison paysanne non habitée (suite)
    Suite et fin de la visite. Captation d'une partie de la visite en extérieur concentrée sur les bâtiments destinés aux animaux, étable et écurie. Réflexions sur l'érosion et la composition des murs. Description d'un chantier de levée de mur en bauge.
  • Sensibilisation des élèves d'une classe de CM1-CM2 de Médréac au bâti ancien et visite d'une maison paysanne non habitée
    15s : Captation en salle de classe, récapitulatif des activités des derniers jours, dont notamment la visite de la maison moderne de M. et Mme Lucas à Vern, l'explication du mot "jeti" d'enduit (2min 06s), la liste des métiers du bâtiment, l 'étude du plan cadastral de 1835 de Médréac pour prendre conscience de l'évolution du paysage et de l'origine du nom des villages. 11m46s : Captation de la visite de l'extérieur de la maison à Médréac. Marc Le Bris, rejoint par Jean Pellois (18m 30s), invite les élèves à observer et c ommenter toutes les particularités du bâti : couleurs des enduits, date inscrite sur la pierre de la cheminée (1879)... Il propose ensuite de réfléchir à la datation de la maison et met en valeur ses différentes périodes de construction. Il est question des gouttières rajoutées, des ouvertures remaniées, des définitions de linteau et jambage (ou dormant) de porte, dont une est cintrée, de la place du bois dans la structure de la maison. Les élèves font des remarques spontanées assez diverses, notamment sur l'aspect non rectiligne et sur les aspérités du mur, amenant à la question du "jeti". 37m58s : Captation de la visite de l'intérieur de la maison. Les élèves observent et commentent le sol en terre battue. Jean Pellois introduit la notion de pilerie festive (39m 20s). Les élèves sont invités à observer les niches, à réfléchir à l'organisation sptatiale de l'habitat, à la forme des poutres, ce qui amène Jean Pellois à parler des scieurs de long (43m 42s) ainsi que de les temporalités liées des chantiers de charpente et de maçonnerie (44m 26s). Les élèves remarquent la présence de paille dans les murs (50m 58s).
  • Linteau orné à Cléguerec
    Photographie d'un linteau de porte ornée d'un pichet et d'une coupe à boire entre deux visages.
  • Ensemble domestique de Grand-Champ
    Photographie du dos d'un ensemble domestique. On compte deux bâtiments dont l'un comportant des extensions.
  • Maison de Saint-Aignan
    Photographie de la façade d'une maison et de son jardin avant.
  • Façade de manoir à Ploërdut
    Photographie de la façade d'un manoir du XVIIème siècle. On aperçoit également un puits au premier plan.
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